SUZUKI GT 125 ROCA
SUZUKI 125 ROCA : RESTAURATION ET PREPARATION
Dans les années 70,
J'ai été proprio d'une Suzuki GT 125 "coursifiée"
par le préparateur de Suzuki bien connu alors,
je veux parler de Jacques ROCA.
Il modifiait la série des GT, de la 125 à la 750.
J'ai été proprio d'une Suzuki GT 125 "coursifiée"
par le préparateur de Suzuki bien connu alors,
je veux parler de Jacques ROCA.
Il modifiait la série des GT, de la 125 à la 750.
Après ma première moto, une GT 125,
le père Baconnet de la concession Suzuki à Clermont-Ferrand
me proposa une belle occasion ROCA 125 qu'il avait en magasin.
La voici en photo, après l'avoir peinte aux couleurs
des motos de Barry Sheene, pilote GP de la marque.
le père Baconnet de la concession Suzuki à Clermont-Ferrand
me proposa une belle occasion ROCA 125 qu'il avait en magasin.
La voici en photo, après l'avoir peinte aux couleurs
des motos de Barry Sheene, pilote GP de la marque.
50 ans plus tard, une idée m'agite les neurones :
rechercher une occase et la restaurer pour lui offrir une nouvelle vie.
Assez rapidement, j'en trouve une en région parisienne.
la voici : elle a vécu mais elle est presque complète,
il manque la bulle du carénage.
Le temps a œuvré sur elle, tout est corrodé.
Le kit Roca comprend : le carénage et ses fixations,
le monocoque réservoir d'essence et d'huile dans le dosseret de selle,
les guidons bracelets Bottelin-Dumoulin,
les platines et commandes reculées Roca,
les garde-boue avant et arrière.
Je la rentre à l'atelier et j'attaque le démontage
afin de déterminer ce qui est bon à garder
et ce qui va finir à la déchèterie.
Car en effet, les stigmates de temps sont partout.
Je conserve toute la carrosserie, le moteur,
le cadre, les moyeux de roues et les rayons,
le faisceau électrique, les tés de fourche.
J'envoie le cadre et quelques bricoles au sablage
et peinture noire époxy cuite à 200 degrés.
Délai de quinze jours,
ça me laisse le temps d'expertiser le moteur
et de rechercher les pièces manquantes.
Après une bonne heure passée à nettoyer le moteur, je l'ouvre.
et le gauche en 1ère avec de grosses amorces de serrage.
Je suis bon pour un réalésage en 2ème côte sur le gauche,
un aunage sur le droit et l'achat de 2 kits piston à la côte + 1,00.
Les joints spi de vilebrequin sont étanches
et il n'y a pas de jeu en queue de vilo.
Les rupteurs et les condensateurs sont morts, à remplacer.
Les rupteurs et les condensateurs sont morts, à remplacer.
La pompe à huile et l'embrayage sont dans les tolérances.
Dans mes recherches,
j'ai trouvé deux carburateurs que je révise entièrement
en reprenant les réglages d'origine.
Avant de fermer le moteur, je peints les carters en gris, vernis.
Avant de fermer le moteur, je peints les carters en gris, vernis.
Cadre et moteur sont prêts,
je peux passer à la phase très intéressante du remontage.
Installation du faisceau électrique révisé et de l'allumage.
PARTIE CYCLE
J'ai conservé les vieux rayons et les moyeux,
les tours de jantes étaient inexploitables.
Je les remplace par des tours en alu,
cela me permet de passer sur des largeurs de jantes supérieures, en 18 pouces.
Après le nettoyage des rayons, voici les jantes avant et arrière.
Dans le but d'améliorer le freinage, j'adapte un disque neuf en 300mm
et un étrier double pistons , plaquettes neuves, durite avia.
Pour le fixer à la fourche, je confectionne cette platine dans de l'alu de 10mm d'épaisseur.
Restauration des tés de fourche, des platines Roca, de la selle.
L'ensemble compteur-compte tours d'origine est plutôt en bon état
mais pour coller un peu plus à l'esprit "course",
je les remplace par un compteur électronique multifonctions.
J'aimerai faire craquer le moteur refait mais j'ai un problème de taille :
les échappements sont depuis longtemps à la benne.
En grattant sur le net, je trouve un fabriquant de pots de détente
J'aimerai faire craquer le moteur refait mais j'ai un problème de taille :
les échappements sont depuis longtemps à la benne.
En grattant sur le net, je trouve un fabriquant de pots de détente
en Indonésie : un certain Zikri , sa marque est TCR.
il fabrique des pots complets en inox pour pratiquement tous les 2 temps.
15 jours de délai plus le transport pour 400 euros livrés.
Je prends le risque et commande.
Une batterie, deux bougies, des rupteurs condensateurs,
deux filtres à air mousse, deux pots de détente neufs, essence, huile
et le moteur démarre au troisième coup de kick.
La carburation a besoin d'être adaptée à la nouvelle configuration
admission-échappement.
PEINTURE
Mon idée est de reprendre le thème de déco des Suzuki RG 500
du team anglais Texaco-Héron des années 70.
Préparation des éléments à peindre.
Puis début de la déco.
Création informatisée des logos ROCA et mise en peinture à l'aérographe.
Avec sa signature sur les cotés du réservoir…
Puis vernissage de l'ensemble en polyuréthane.
Tout est prêt au remontage mais il me manque la bulle du carénage.
A force de persévérance, je fini par en dégoter une pour Yamaha 500 rdlc
qui avec un peu de modification se monte plutôt bien.
Son galbe est très proche de l'origine Roca.
La carburation est peaufinée, je peux débuter le rodage du haut-moteur,
avant l'épreuve du feu lors de la course de cote historique de Confolant.
Et voila, fin de ce chantier de restauration
qui m'a bien occupé pendant plus de trois mois.
Et une moto qui ne finira pas à la casse !
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