Pratiquement toutes les pièces sont peintes, je peux donc commencer le remontage de la belle.
Je reprends tous les filetages du cadre car ils sont légèrement émoussés par le sablage.
Ensuite nettoyage et graissage de tous les roulements.
Pour installer le moteur dans le cadre sans abimer la peinture neuve, je décide de coucher le moteur sur son coté gauche ( avec les protection qui vont bien ) et de glisser le cadre sur le moteur par le coté embrayage. Le cadre étant bien plus léger, il est plus facile de procéder ainsi.
Je fixe le cadre au moteur en remplaçant les vis d'origine par des BTR inox et je redresse l'ensemble.
Remarquez les ailettes moteur polies une sur deux.
Je poursuis avec le bras oscillant, les biellettes, l'amortisseur et les commandes reculées.
Puis le train roulant et son freinage arrière.
Et enfin la fourche inversée et la roue avant.
Je poursuis avec le freinage avant, la rampe de carbus, l'échappement puis je passe à l'installation du faisceau électrique.
Remarquez la "chaussette" au bas du fourreau de fourche : j'essai cette astuce bien connue des enduristes pour protéger les joints spy. A voir dans le temps !
J'ai reçu le pignon de sortie de boite. Il est particulier : il possède un déport de 8 mm qui permet de déporter la chaine sur l'extérieure afin de l'aligner avec la couronne .
Cette modif est nécessaire à cause du train arrière de 1200 Bandit, plus large que celui du GSX de 1980. Et pour finaliser la transmission, j'ai installé le porte-couronne du 1100 GSX sur la roue de Bandit; il se monte sans modif et son intérêt réside dans le faite qu'il est moins large de 5 mm .
Voila la chaine parfaitement alignée.
Voila la chaine parfaitement alignée.
Ayant supprimé la boite à air, la mise à l'air libre du couvre-culbuteurs doit être repensée.
Je décide de récupérer les vapeurs d'huile pour en faire un graisseur de chaine.
Je branche donc une durite, de la culasse au carter de pignon de sortie de boite dans lequel j'ai percé un trou de 8 mm pour y installer un raccord.
En orange, le raccord au couvre-culbu, en rouge celui au carter de sortie de boite.
Dans l'ovale rouge: la durite huileuse au-dessus de la chaine.
Je monte le lèche-roue sur le bras oscillant.
La météo de ces jours est printanière, il est temps de sortir la Suz de ses cartiers d'hibernation pour une cure de luminothérapie bien venue.
Ca me permets de prendre un peu plus de recul pour juger mes travaux dans leur ensemble.Et le résultat me satisfait complètement.
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